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Au Sénégal, au cours du mois de novembre , trois cargaisons de pétrole brut ont été expédiées et commercialisées sur le marché international, pour un volume total de 2,93 millions de barils. Aujourd'hui, selon le Gouvernement les projections initiales pour l'année 2025, estimées à 30,53 millions de barils, ont été révisées à la hausse à 34,5 millions, grâce à une bonne réponse des réservoirs, de la bonne tenue des puits et à la robustesse des performances opérationnelles.
Concernant le Gaz du Grand Tortue Ahmeyim (GTA), deux cargaisons de gaz naturel liquéfié (GNL) ont été exportées au cours du mois, représentant un volume total de 0,33 million de mètres cubes de GNL. Parallèlement, les travaux de mise en service des installations du projet (Puits, FPSO, FLNG, Hub terminal) se poursuivent dans le but d'atteindre la capacité nominale de la phase 1 dans les meilleurs délais.
Ces résultats sont obtenus dans un contexte où le pays compte miser sur les hydrocarbures notamment le gaz pour favoriser la baisse du prix du carburant et de l'électricité. D'ailleurs cette baisse devrait entrer en vigueur au plus tard le 1er janvier 2026, selon les assurances du premier ministre Ousmane Sonko.
Voir aussi- Sénégal : 2,9 millions de barils de pétrole commercialisés au mois de septembre
D'après le barème dévoilé par le ministre du Pétrole, des Énergies et des Mines, Birame Souleye Diop, le tarif actuel de 91,17 FCFA le kWh sera ramené à 82 FCFA. Cette mesure concerne 1 166 228 clients sociaux, dont 266 000 abonnés post-paiement et 889 361 clients disposant d'un compteur prépayé, représentant 85 % des consommateurs domestiques de petites puissances.
Pour les petites puissances professionnelles, incluant couturiers, menuisiers, mécaniciens et autres artisans dont la consommation est comprise dans la tranche de 0 à 50 kWh, la réduction sera également de 10%, faisant passer le tarif de 163,81 FCFA à 147,43 FCFA le kWh. Au total, 519 000 abonnés professionnels en basse tension bénéficieront de cette baisse.
Au Sénégal selon les données, la production d'électricité en 2023 reposait à 74 % sur les fossiles, tandis que les renouvelables représentaient près de 29 % de l'approvisionnement en électricité (environ 15 % pour l'éolien et 15 % pour le solaire, et une part plus faible pour l'hydraulique). L'objectif est d'atteindre 40 % d'énergies renouvelables dans le mix d'ici 2030 et 75 % d'ici 2050.
La Rédaction
Publié le 05/12/25 10:39