A fin septembre prochain, 135 fonctionnaires de l’AES vont quitter leur poste au sein de la CEDEAO

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Le retrait officiel depuis le 29 janvier dernier, des pays de l'Alliance des Etats du Sahel (AES), comprenant le Mali, le Burkina Faso et le Niger, de la CEDEAO, l'organisation régionale ouest-africaine, fait déjà ses effets.

En réalité, ce sont au total 135 fonctionnaires issus de l'AES travaillant pour la CEDEAO, qui seront enjoins de quitter à partir de fin septembre prochain, les représentations et instances dirigeantes de la CEDEAO. D'ailleurs, d'après plusieurs sources consultées par Sika Finance, ces concernés viennent de recevoir leur lettre de fin de contrat.

Voir aussi - Les consignes de la CEDEAO face au retrait des pays de l'AES de l'organisation

Au mois de juillet 2024, leur nombre était de 130, mais avec les recrutements, 5 autres se sont ajoutés pour former un total de 135 travailleurs. Si ce départ est acté, ces fonctionnaires bénéficieront tous de l'équivalent de trois mois d'indemnités de salaire, auxquels s'ajouteront un mois par année d'ancienneté, avec un plafond de 12 mois. Ces mesures n'ont pas fait l'objet de négociations, mais correspondent aux dispositions contenues dans les textes règlementaires de la CEDEAO et dans les contrats.

Ces 135 fonctionnaires sur la sellette pourront demeurer à leur poste, sauf si et seulement si le délai de 6 mois décidé par la CEDEAO pour donner une ultime chance à la négociation d'aboutir, en obtenant un revirement des gouvernants de ces trois pays, à réintégrer l'organisation sous-régionale, bien que ceux-ci aient déclaré l'irréversibilité de leur décision de retrait.

Narcisse Angan

Publié le 07/02/25 19:11

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