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Seule raffinerie du Sénégal, la société africaine de raffinage (SAR) observe un arrêt de ses activités techniques pour une durée de 4 mois depuis le lundi 29 novembre dernier selon une note d'information de la firme rendue récemment publique.
Cet arrêt à en croire la note est conforme aux exigences sécuritaires en matière de raffinage. Dans le jargon du raffinage, l'on parle d' " Arrêt Métal ". Ce qui désigne des opérations de maintenance périodique et de révision des installations de la raffinerie.
Au regard de cette annonce qui suscite des inquiétudes quant à la disponibilité de produits pétroliers dans le pays, la SAR se veut rassurante en indiquant que " l'arrêt métal " n'impactera point l'approvisionnement du Sénégal en hydrocarbures.
A cet effet, des dispositions de stockage de réserve et d'importations des produits auraient été prises de manière anticipative pour garantir la continuité de l'approvisionnement correct et régulier du marché local.
En outre, cet arrêt technique sera mis à profit pour entamer le raccordement des unités existantes de la SAR aux nouvelles unités construites dans le cadre de l'augmentation de ses capacités de production et l'adaptation de ses unités au traitement du pétrole brut sénégalais.
Notons que la SAR a vu sa capacité annuelle de traitement du pétrole brut passé de 600 000 tonnes au démarrage de ses activités à 1 200 000 tonnes actuellement.
Cette société étatique assure l'approvisionnement du marché domestique sénégalais en gaz butane et carburant d'une part et celui de pays limitrophes, à savoir le Mali, la Mauritanie, la Gambie, la Guinée et la Guinée Bissau, d'autre part.
Junior KONAN
La Rédaction
Publié le 05/12/21 14:21
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