BIO, la banque de développement belge, ouvre son premier bureau africain à Abidjan

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La banque publique belge de développement BIO renforce son ancrage en Afrique avec l'ouverture de son premier bureau de représentation dans la région à Abidjan, la capitale économique ivoirienne, ce 14 octobre. Cette représentation régionale qui a vocation à couvrir la zone UEMOA et le Ghana a pour enjeu pour l'institution de se rapprocher d'une région où elle gère un portefeuille de 125 millions d'euros d'investissements au profit du secteur privé, mais également d'intensifier la prospection, a expliqué Maximilien d'Harcourt, le premier responsable du bureau d'Abidjan.

Lancée en 2001, BIO est une institution dédiée aux pays en développement dans lesquels elle apporte des financements sous diverses formes au secteur privé. Il s'agit de lignes de financements octroyé aux établissements financiers, y compris les microfinances, de participations aux levées des fonds de Private Equity ou encore des investissements directs dans des entreprises via des prêts ou des prises de participation.

" Notre rapprochement de ce marché, souligne Maximilien d'Harcourt, va nous aider à mieux comprendre l'écosystème local et à mener avec plus d'efficacité nos missions de prospection en vue d'identifier des opportunités d'investissement ".

" Nous avons des investissements dans quasiment tous les pays de l'UEMOA où nous avons un portefeuille de 125 millions d'euros investis " a-t-il ajouté. C'est le cas par exemple de Agroserv Industries au Burkina, de la centrale thermique d'Azito et d'Advans en Côte d'Ivoire, du spécialiste panafricain de la mesofinance Cofina ou encore de participations aux levées de gestionnaires de fonds comme AfricInvest.

Avec un portefeuille de près d'un milliard d'euros, dont la moitié est injectée sur continent africain, BIO cible des entreprises évoluant dans les secteurs des énergies renouvelables, l'inclusion financière, l'agro-industrie, la santé et l'éducation. " La Côte d'Ivoire est le pays du cacao et nous sommes très intéressés d'investir dans la transformation des commodités y compris le cacao " a soutenu le patron du bureau d'Abidjan.

" Bio investit dans des projets rentables non pas parce que nous attendons d'importants retours sur investissement, mais parce que nous estimons que c'est la rentabilité qui garantit la pérennité d'une entreprise. Nous pensons que des entreprises qui font du bénéfice créent durablement des emplois, ce qui a un impact direct sur les conditions de vie des populations et contribuent structurellement à la croissance et au développement du pays " a insisté pour sa part Luuk Zonneveld, CEO de BIO qui a fait le déplacement à Abidjan pour l'ouverture de la représentation régionale.

Selon Maximilien d'Harcourt, BIO, dont le ticket d'investissement oscille entre 1 million et 20 million d'euros (entre 656 millions FCFA et 13 milliards FCFA)  est inscrite dans une phase de croissance rapide et projette augmenter de 10 à 20% de ses engagements sur le continent au cours des prochaines années.

Jean Mermoz Konandi

Publié le 15/10/21 15:30

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