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Deuxième et ultime prolongation de l'ISSD (DSSI en anglais), l'initiative de suspension de la dette des pays pauvres, lancée par la Banque mondiale et les pays du G20. Ce moratoire international qui porte sur la suspension du remboursement de la dette des pays les plus pauvres est étendu jusqu'à la fin de l'année 2021.
" Compte tenu des besoins de financement importants auxquels les pays éligibles à l'initiative de suspension du service de la dette (ISSD) devraient être confrontés cette année, les membres du Club de Paris et le G20 ont approuvé la prolongation finale de 6 mois de cette initiative, jusqu'à la fin décembre 2021 ", a indiqué le Club de Paris, groupement informel des créanciers publics des principaux pays développés en charge du suivi de la mise en œuvre de l'ISSD, dans une note ce 13 avril.
Au départ prévu pour la période de mai à fin 2020, l'ISSD avait été prolongée de six mois jusqu'à fin juin 2021.
Cette nouvelle donne vient répondre à un appel pressent lancé à la fois par des institutions africaines comme la BAD, et internationales comme la Banque mondiale et le FMI, afin d'aider les Etats ciblés (77 pays pauvres dont une quarantaine en Afrique) à disposer d'avantages de ressources financières pour faire face à la crise de la covid-19 et à ses effets sur leurs économies.
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Dans une note publiée le 25 mars à la faveur d'un conclave organisée par la Commission économique des Nations-Unies pour l'Afrique (CEA), les ministres africains des Finances avaient souligné que les pays africains avait bénéficié d'un report d'" environ 5,1 milliards de dollars de paiements au titre du service de la dette des pays africains éligibles ".
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Si les créanciers publics sont les principaux acteurs de cette facilités, les créanciers privés, invités à y prendre part n'y ont manifesté aucun intérêt conforté en cela par l'injonction des agences de notation qui interdisent aux Etats de les solliciter à cette fin sous peine de voir une dégradation de leur notation.
Jean Mermoz Konandi
Publié le 14/04/21 10:28
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