Sénégal : Le prix de l’oignon fléchit de 40%

BRVMC0000000 - BRVMC
La BRVM Ouvre dans 19h5min

Une bonne nouvelle pour les ménages sénégalais, qui ne vont certainement plus se rincer les yeux. Le prix de l'oignon qui a connu brusquement une hausse commence à fléchir sur le marché. En effet, le prix du kilogramme est passé cette semaine à 800 FCFA contre 1 300 FCFA, il y a une quinzaine de jours. Le sac de 25 Kg qui avait subitement atteint 22 000 FCFA est redescendu à 12 000 FCFA.

Il s'agit d'une avancée importante pour cette filière, selon le directeur général du Port autonome de Dakar, Mountaga Sy. " Nous avons constaté une réduction du tarif sur le marché de quasiment 40%. Le prix du sac est passé aujourd'hui à 12 000 FCFA. Rapporté au kilogramme, vous voyez bien que c'est en-dessous de 1 000 FCFA ", a-t-il dit.

Voir aussi - Sénégal : Vers l'importation de 10 000 tonnes d'oignon pour réguler les prix

Ce sont les résultats de l'importation ouverte pour assurer un bon approvisionnement du marché. Ainsi 2 400 tonnes d'oignon ont été importées du Maroc, le 5 août dernier. Une semaine après, 10 000 autres tonnes ont été réceptionnées. Samedi dernier, le calendrier des importations a permis de recevoir 8 535 tonnes venant de la Hollande.

Cette tendance baissière devrait se poursuivre puisque, 7 900 autres tonnes d'oignon seront dispatchées sur le marché.  " Après le débarquement, ce sera autour du ministère du Commerce et de ses services d'assurer une bonne répartition du produit sur le marché. La disponibilité du produit permet de lutter contre la hausse des prix ", a ajouté Mountaga Sy.

Voir aussi Sénégal : L'oignon, une filière à problèmes

L'oignon est l'une des denrées les plus prisées au Sénégal, après le riz. Il est assez consommé lors des grandes fêtes religieuses notamment le Magal de Touba prévu le 4 septembre prochain. Par an, les besoins du Sénégal en oignon sont estimés à 380 000 tonnes.

La production de son côté, était estimée à 480 000 tonnes d'oignon en 2020. En 2021, la production a connu une baisse passant à 435 000 tonnes. Cependant les acteurs sont confrontés à la perte de 25% à 30% de ces quantités, à cause de l'absence d'infrastructures de stockage et de conservation.

Mouhamadou Dieng

Publié le 28/08/23 12:13

SOYEZ LE PREMIER A REAGIR A CET ARTICLE

Pour poster un commentaire, merci de vous identifier.

q02uc9EWhI8K1jz4hNPwe8xBj4LaRLLZxpjiqic_SdY False