CGECI Academy : Le patronat ivoirien veut donner un nouveau souffle à la francophonie économique

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Donner corps à une francophonie économique au sein de laquelle les entreprises ivoiriennes et africaines pourront trouver des partenaires d'affaires, tel est l'un des problématiques au cœur du CGECI Academy, les grandes assises du secteur privé ivoirien qui se tient ces 27 et 28 octobre à Abidjan, à l'initiative du patronat. 

L'évènement qui a pour thème cette année " Quels partenariats pour valoriser le potentiel des entreprises africaines ? ", se tient en même temps que La REF, la rencontre des entrepreneurs francophones, une instance de la francophonie qui rassemble les organisations patronales des 88 Etats et gouvernements membres de l'Organisation internationale de la Francophonie. 

Au regard des crises successives de la Covid-19 puis de la guerre en Ukraine et des défis qu'elles charrient, " la question n'est plus, en effet, de savoir si nous devons développer ou non des partenariats, mais plutôt d'identifier le type de partenariats à mettre en œuvre pour profiter pleinement des nouvelles opportunités que charrient les crises actuelles " a justifié Jean-Marie Ackah, le président de la CGECI, le patronat ivoirien. Un discours d'autant plus pertinent qu'alors que se met en place la ZLECAf, la zone de libre échange panafricaine, les entreprises africaines ont l'obligation " de changer d'échelle, de monter en puissance dans les différentes chaînes de valeur en développant diverses formes de coopération et d'alliances pour être en mesure d'adresser ce vaste marché d'un milliard trois cents millions de consommateurs potentiels ", a-t-il insisté. 

L'espace francophone peut donc offrir un bon cadre pour des entreprises, du fait d'une avantageuse proximité linguistique de parvenir à des collaborations sous diverses formes, co-entreprises, joint-venture, ou d'alliances stratégiques afin de tirer parti des immenses opportunités qu'offre le continent africain, mais ici avec la vision " de passer des partenariats déséquilibrés et léonins à des partenariats win-win ". 

" Il ne s'agit plus simplement de sous-traitance, mais de co-traitance entre entrepreneurs se respectant mutuellement et se faisant confiance " a ajouté Jean-Marie Ackah appelant à la mise en place du " vieux rêve d'un visa francophone des affaires qui permettrait la libre circulation des personnes et des biens, facteur essentiel de développement des affaires et de création de la confiance indispensable pour réussir de bonnes affaires ". 

" Nous avons du business à faire ensemble " 

" Nous avons du business à faire ensemble " a vivement exhorté Louise Mushikawabo, la secrétaire générale de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) devant le parterre d'invités où était représenté une trentaine d'organisations patronales venues de tous les continents.

Avec 20% du commerce mondial de marchandises, la Francophonie compte dans l'univers mondial des affaires et peut bien tenir le pari du ‘'réussir ensemble'' avec un partage d'expérience et un engagement de tous, a-t-elle laissé entendre. 

Durant deux jours, environ 300 participants internationaux, fondateurs, dirigeants de grandes entreprises et jeunes entrepreneurs vont échanger sur les possibilités de nouer de nouvelles approches de collaboration plus fécondes avec en ligne de mire la dynamisation des entreprises africaines.

Jean Mermoz Konandi

Publié le 28/10/22 11:39

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