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La compagnie britannique Parono Energy a annoncé ce 5 avril avoir conclu un accord de principe avec les autorités équato-guinéennes sur les termes et conditions relatives à l'acquisition du bloc pétrolier EG-23. Cet accord ouvre la voie à une période de négociations entre les deux parties en vue de finaliser le contrat de partage de production pour cet actif offshore situé au nord de l'île de Bioko. Panoro Energy a indiqué qu'elle comptait solliciter une participation de 80 % contre 20% pour GEPetrol, la compagnie pétrolière nationale. Sur son site web, la vice-présidence du pays a indiqué que la signature d'un accord permettrait de renforcer la production de pétrole brut dans le pays.
Anciennement détenu par Marathon Oil, le bloc EG-23 couvre une superficie d'environ 600 km 2 dans des profondeurs d'eau allant de 50 mètres à 100 mètres. A ce jour, dix neuf puits y ont été forés, donnant lieu à sept découvertes d'hydrocarbures (quatre de pétrole, deux de gaz et un de gaz/condensat). “Nous sommes reconnaissants envers le gouvernement de Guinée équatoriale pour cette opportunité de conclure l'accord de partage de production pour le très prometteur bloc EG-23 et de développer davantage nos activités en Guinée équatoriale. Une fois finalisée, l'attribution de cet actif constituera une expansion complémentaire de notre portefeuille de permis existant en Guinée équatoriale”, a déclaré John Hamilton, PDG de Panoro.
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Cet accord intervient moins d'un an après que Parono Energy s'est vu attribuer une participation de 56 % sur le bloc EG-01. La compagnie opère également sur les champs de Ceiba et Okune qui cumulent onze puits de pétrole et de gaz en exploitation.
Il faut dire qu'avec le retrait des majors comme ExxoMobil et le déclin de la production pétrolière, la Guinée Équatoriale est sur une corde raide car son économie est fortement adossée à l'or noir. Pour sortir d'un nouveau cycle de récessions, Malabo accélère l'exploitation de nouveaux champs pétroliers mais songe également à développer son potentiel minier et industriel.
Voir aussi : Guinée Équatoriale : La production pétrolière devrait chuter de 50% entre 2024 et 2028 (FMI)
Cédrick Jiongo
La Rédaction
Publié le 06/04/24 14:11
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