Le Nigéria relégué au rang de 3ème producteur de pétrole en Afrique

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Avec une production journalière de 1,057 million de barils enregistrée au mois d'octobre, le Nigéria naguère premier producteur africain de pétrole semble avoir durablement perdu son rang pour être relégué à la troisième place de plus gros producteur de pétrole brut du continent, selon le rapport mensuel de l'OPEP, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole.

Malgré une progression de 5%, ce volume reste très en dessous du nombre de barils (1,4 million) enregistrés par le pays au premier trimestre de cette année. Du fait du vol généralisé de pétrole, la première économie d'Afrique a perdu sa place de leader dans la production de brut sur le continent, en septembre dernier.

Officiellement, la compagnie nationale de pétrole (NNPC) a révélé avoir perdu 470 000 barils de pétrole brut par jour, volés au large ou siphonnés sur les pipelines pour être ensuite revendus au marché noir. Ce qui représente un manque à gagner d'environ 700 millions de dollars par mois pour le pays.

Désormais, le fauteuil de premier producteur de brut en Afrique est occupé par la Libye dont la production journalière est ressortie à 1,163 million b/j en octobre, suivie de l'Angola avec 1,067 million b/j, indique le rapport. Le Nigéria qui pointe désormais au 3e rang est talonné par l'Algérie et le Congo, avec des niveaux de production journaliers respectifs de 1,036 million b/j et de 257 000 b/j. Le Gabon (214 000 b/j) et la Guinée Équatoriale (74 000 b/j) complètent le tableau des pays africains.

Globalement, la production quotidienne du cartel des pays exportateurs de pétrole est ressortie à 29,5 millions de barils soit une baisse de 210 000 barils par rapport à l'année dernière. La production a principalement baissé en Arabie saoudite (-149.000 barils) et en Angola. Dans son rapport, l'OPEP anticipe sur une baisse de 996 000 barils par jour de la demande mondiale de pétrole qui s'établira en moyenne à 2,5 millions de baril à cause des "incertitudes géopolitiques persistantes et à la faiblesse des activités économiques".

Fernand Ghokeng

La Rédaction

Publié le 17/11/22 14:26

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